Cim Finance contribue à la sauvegarde des plantes endémiques et indigènes
Aujourd’hui, les visiteurs qui débarquent sur l’Ile aux Aigrettes ont une idée de ce à quoi ressemblaient les forêts mauriciennes à l’origine. Grâce au travail de la Mauritian Wildlife Foundation (MWF), plusieurs espèces de plantes endémiques et indigènes ont été réintroduites sur cette île de 26 hectares qui se trouve dans la baie de Mahébourg. Les espèces exotiques et envahissantes sont enlevées, et un suivi permanent est fait dans la réserve où on retrouve des espèces rares comme le pigeon des Mares, l’oiseau à lunettes et le scinque de Telfair, entre autres.
Cim Finance s’est associé à cet important travail de conservation qui a permis de restaurer les derniers vestiges de la forêt côtière originelle. Des projets de sauvegarde similaires ont aussi été menés sur l’Ile Ronde, à Rodrigues et sur d’autres sites où la MWF est active.
Les forêts originales de Maurice ont été durement affectées par la déforestation et l’introduction de plantes et d’animaux venant d’ailleurs qui ont détruit presqu’entièrement la faune et la flore locales. Selon les chiffres disponibles sur le site web de la MWF, Maurice compte 691 espèces de plantes à fleurs indigènes. Parmi les 281 qui sont endémiques (‘unique’) au pays, 90 % sont considérés comme étant menacées. Une centaine d’espèces compte moins de 100 individus dans la nature. D’où la nécessité d’agir, le but étant de sauver les espèces et d’aider à leur multiplication.
Depuis plusieurs années, Cim Finance apporte son soutien à la MWF afin que les initiatives de son Rare Plants Conservation Programme puissent atteindre ses objectifs. « En soutenant la MWF nous voulons contribuer à ce que des espèces qui étaient en voie d’extinction retrouvent leurs places dans notre paysage. Cette action est importante pour la survie de l’écosystème originel de Maurice et pour notre environnement. L’aide que nous apportons est aussi destinée aux générations futures qui pourront profiter des fruits du travail fait aujourd’hui », dit Rajeshri Moher, CSR Lead de Cim Finance.
Ces plantes endémiques menacées n’existent qu’à Maurice. La collaboration entre nous et cette ONG remonte à 2012. Au départ, Cim Finance a soutenu le Gerald Durrell Endemic Wildlife Sanctuary (GDEWS) de Rivière Noire. Dans cette volière, la MWF collabore avec la National Parks and Conservation Service pour y élèver ou soigner des crécerelles de Maurice, des pigeons des Mares, des grosses câteaux vertes et des oiseaux de mer pour être relâchés dans la nature. Ces projets, dont celui qui a permis la sauvegarde de la crécerelle de Maurice, sont aujourd’hui des exemples cités à l’international.
Depuis quelques années, le soutien de Cim Finance est dirigé vers la sauvegarde de la flore mauricienne où d’importantes ressources sont nécessaires, explique Jean Hugues Gardenne, Fundraising & Communications Manager de la MWF. « C’est un travail méticuleux qui doit être mené sur le terrain comme en laboratoire avec nos partenaires comme le Conservatoire Botanique National de Brest (France) et la Botanical Gardens Conservation International pour sauver chaque espèce. Il faut d’abord les trouver dans la nature, les identifier correctement, signaler leurs positions à travers un pointage GPS et ensuite faire un suivi régulier pour comprendre leur système de floraison, de fructification et tout le processus qui contribuera à les sauver et à les propager. Un gros travail est aussi fait en laboratoire où des scientifiques et des chercheurs sont engagés. La phase de propagation arrive après ces différentes étapes. », explique Jean Hugues Gardenne.
D’importants moyens financiers, techniques, technologiques et humains sont nécessaires pour chaque espèce. Sans compter que les zones destinées à accueillir les nouvelles plantes doivent aussi être préparées. En sus de l’aide financière accordée à la MWF, Cim Finance a été active sur le terrain à travers ses employés qui ont aidé dans différentes tâches sur l’Île aux Aigrettes dans le passé. Sensibilisés à la cause des écologistes, nos volontaires ont aidé à mettre les pousses en pot, à enlever des herbes envahissantes et à nettoyer des zones où la forêt a repris ses droits. « Suivant l’appel lancé, nos employés ont volontairement aidé les membres de la MWF. C’était aussi l’occasion de mieux les sensibiliser à la nécessité de vivre dans le respect de l’environnement et d’aider à sa protection », dit Rajeshri Moher de Cim Finance.
Désormais, c’est au sein du projet Friends of the Mauritian Wildlife que Cim Finance continuera son engagement en faveur de la faune et de la flore aux côtés de la MWF. Ce projet inclura d’autres bailleurs de fonds et des volontaires pour accélérer le travail de conservation à différents niveaux. « Tout comme nous sommes engagés sur le plan social, nous accordons aussi une grande importance à l’environnement. Ce qui est traduit dans les différentes initiatives que nous avons prises ces dernières années », dit Rajeshri Moher.
Leave a comment
Please login to leave a comment.